Ma deuxième vie

J’ai toujours ressentie le besoin d’une présence feminine dans ma vie sexuelle, et Gaëlle en est le bon exemple.
Qui n’a jamais rêvé d’avoir la relation idéale homme femme pour soi même?
C’est ce que je vis moi même et qui m’apporte mon épanouissement.
Voici un petit moment de cette vie:

Je gare la voiture, toute heureuse de ne pas travailler aujourd’hui. remplacement annulé, retour à la maison à 9 heures au lieu de 19 heures. Que demande le peuple !

Je rentre discrètement afin de faire une surprise à ma cherie. Gaëlle va être étonnée et nous pourrons profiter d’une belle journée à lézarder, vu la pluie qui commence à tomber à torrent. Je ferme la porte derrière moi et me dirige vers le salon quand j’entends une voix parfaitement reconnaissable, des bruits bizarres, et une voix féminine gémir et gémir encore. J’ouvre la porte du salon et, comme je m’y attendais, ma coquine se trouve sur le canapé, nue et très occupée à se faire du bien tout en regardant un film X à la télévision.

Elle tourne la tête, me sourit puis se reconcentre sur ce qui se passe à l’écran. Elle halète, sa main droite sur son triangle, deux doigts qui entrent et sortent rapidement de son intimité et sa main gauche occupée alternativement à caresser et tirer son téton.

Je l’observe tendrement, ne me lassant pas de ce spectacle que j’ai surpris tant de fois. Un corps pulpeux, des seins ronds et pleins, ses cheveux bruns rassemblés en une natte qu’elle a rejetée sur le côté, ses longues jambes. Ses gémissements montent dans les aigus et je la sais proche de l’orgasme. Elle se caresse de plus en plus rapidement, je sais qu’elle adore que je la regarde et qu’elle est au-delà d’un quelconque point retour, elle triture son téton avec force et soudain en même temps que la femme du film son corps s’arc-boute et elle part dans un long gémissement de plaisir.

Je me dirige vers elle, l’embrasse sur son front couvert d’une fine buée de sueur puis repars en disant :

— Je vais te préparer à boire, tu sembles avoir soif ma chérie.

Tout en me rendant à la cuisine, je pense à ces derniers mois entre nous, à ma découverte de son appétit sexuel… Préparer à boire pour nous ne me prend que peu de temps et je reviens rapidement avec un sourire, constate que le film est fini et que Gaëlle m’attend alanguie et souriante.
Je lui tends son verre bien frais et demande :

— Il était sympa le film, c’était quoi ?
— L’histoire d’une bande de copines qui se conseillent entre elles de leurs façons de jouer, il y a à peu près un scénario.
— C’est bien, je préfère quand il y a une petite histoire derrière.
— Enfin, c’était excitant et je me suis bien détendue. Mais je suis sûre que ma petite cherie, elle, est désormais un peu tendue non ?
— Tu me connais si bien 😉
— C’est bien pour cela que je t’aime… Et puis accessoirement, tu as une façon de faire grimper bien à toi!
— Tu es décidément incorrigible !
— Ose dire que cela te déplaît ?

Je ne réponds pas et repense à notre découverte commune du sexe. Oh, nous avions déjà vécu toutes les deux, mais notre entente fut une alchimie immédiate. On s’est tout de suite trouvées, complétées, et évidemment je suis ravie de son gros appétit.

Elle est détendue, allongée et je sais qu’elle adore l’état d’après orgasme, repue, abandonnée, ravie de me voir la contempler. Je me penche et l’embrasse tendrement, puis me relève pour lui servir un soda frais qu’elle savoure doucement.

— Je me change et j’arrive.
— Je ne bouge pas, lance-t-elle avec un petit sourire.

Je me débarrasse rapidement de mes vêtements, et évidemment à peine ai-je fini que je sens une liane s’enrouler autour de moi

— Ma coquine favorite est revenue ?

Elle ne répond pas ; « Mmm… » n’est pas vraiment un mot, non ? Collée à moi, ses mains parcourent mon corps avec sa sensualité habituelle. Ses seins écrasés contre mon dos, ses mains qui passent d’un téton à l’autre, qui griffent tendrement ma poitrine, mon ventre, sa chatte que je sens contre mes fesses. Sa main qui empoigne mes seins, les saisit comme si elle soupesait puis caresse mon sexe…

Mine de rien, elle m’a repoussée contre le lit et d’un coup du bassin, m’y fait tomber avant de s’allonger de tout son long sur moi. Elle entame alors un massage sensuel sur moi, frottant son corps contre le mien. Ses seins me caressent, ses mains se font joueuses, exploratrices. Elle glisse puis remonte, murmure des promesses à mes oreilles et redescend m’embrasser la nuque, le creux du dos. C’est fort plaisant et, quand elle me sent à point à frissonner et à tressauter à chaque contact, elle me fait me retourner, admire un instant ma chatte dans un long sourire coquin et déclare d’une voix rauque :

— Tu dois aussi avoir soif, non ?

Dans le même temps elle se positionne à califourchon sur moi, juste à bonne hauteur pour que je puisse déguster sa petite chatte trempée. Une fine bande de boucles noires conduit à son sexe déjà brillant et aussitôt, la saisissant par ses fesses pour la tirer encore plus vers moi, je plonge ma langue dans ses chairs roses pour lui prodiguer un doux cuni. À peine ma bouche posée sur son entrecuisse qu’elle gémit. J’adore sa façon de s’exprimer, sans frein sur ses sensations, si nature si sexy.

Je déguste son miel, saveur si particulière, j’aspire, je mordille le petit bouton rose et gonflé la faisant sursauter à son tour ; je m’enivre de cet alcool si fort et quand je remets ma tête en arrière pour reprendre mon souffle, ses doigts plongent immédiatement pour remplacer ma langue. Je lève le regard et croise le sien ; les yeux brillants, la bouche ouverte qui cherche son souffle. À nouveau elle se tire les tétons en se masturbant, elle est vraiment bandante. Elle sursaute, émet un petit cri puis un gémissement qui s’achève quand elle me dit « Aaah, salope… »

Je replonge, car elle mouille de plus belle, sans doute que le doigt enfoncé dans son petit trou a dû déclencher un peu de sensations. Je mordille doucement, je lape, alternant douceur et rudesse rapide, je sais ce qu’elle aime, et ce petit mélange fait toujours son effet. Encore une fois, c’est le cas, ses cuisses m’enserrent, une main vient se plaquer sur ma tête pour me pousser vers elle, elle donne des coups de bassin, coule de plus en plus, les muscles de ses fesses se crispent et elle part enfin dans un feulement sauvage qui me rend toute chose.

Je profite de son relâchement pour reposer ma tête en arrière et reprendre mon souffle. À peine ai-je eu le temps de respirer un peu qu’elle se jette à nouveau sur moi pour me rouler une pelle d’enfer. Elle adore sentir le goût de sa mouille, et la savourer sur ma langue lui fait toujours un effet terrible. Sa langue se fait sauvage, fureteuse, baveuse, combattante avec la mienne, elle aime parfois me donner de grands coups de langue et c’est le cas cette fois. Je la sens excitée et il ne lui faut pas longtemps pour, passant la main sous elle, empoigner ma chatte qui bat sous son ventre. Elle soulève les hanches, glisse, se contorsionne un peu et se laisse envahir par mon double gode qui glisse dans sa chaleur inondée.

— Oooh que c’est booon, tu me remplis waoouh !

Je gémis de la même façon, excitée depuis mon retour. Je donne de bons coups de reins, elle me répond en retombant sur moi, m’embrassant à perdre haleine, c’est devenu une espèce de combat physique, son corps bouge de façon désordonnée et j’y réponds de la même façon ; je suis dans un fourreau chaud, brûlant ; je caresse tout ce que je peux et elle fait de même, instants de tension extrême qui précédent l’orgasme et dans lequel nos corps se perdent.

Elle crie, je réponds et elle plante soudain ses ongles dans mon dos, son corps se crispe et je sens son plaisir quand elle part dans un long cri. Je suis juste sur la vague, au bord de l’explosion, mais comme elle plante encore plus ses ongles je retombe doucement, mes yeux refont le point sur elle, affalée sur moi, repue, ses seins s’écrasant sur ma poitrine, la sueur sur son dos, les frémissements de son corps, quel plaisir d’avoir pu donner tant de plaisir.

On s’embrasse, plus lentement, plus tendrement cette fois, elle pousse un léger grognement quand je me retire d’elle doucement. Comme elle est allongée de tout son long sur moi, je savoure toute la sensation de sa peau contre la mienne, je ressens sa respiration qui doucement (très doucement) revient à la normale. Nous savourons ainsi notre complicité, ce lien qui unit les duos qui se connaissent vraiment. Aussi, quand elle me dit d’une voir faussement innocente « Tu n’as pas encore joui, pauvre chérie… » je me doute de la suite…

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