Rencontre à la salle

Aujourd’hui, pour me détendre, je décide d’aller à la piscine de ma salle de sport. Cela fait quelques temps que je n’ai pas pris le temps d’aller nager.

Je me remets dans le rythme, enchaîne les longueurs, puis après 45 minutes plutôt intensives je décide de m’arrêter là. Je sors du bassin et pars chercher ma serviette. Je sens alors un regard insistant sur moi, qui ne me lâche plus. Je le sens me suivre lorsque je marche le long du bassin, et jette furtivement un regard à l’homme qui me l’adresse. Brun, plutôt musclé, il semble captivé par mon corps ; j’en suis presque mal à l’aise. Je continue à marcher vers la sortie et me dirige vers les douches, d’une démarche plutôt mal assurée.

L’eau chaude me fait le plus grand bien, l’odeur des savons mélangés me délasse. Je reste ainsi un moment, happée par cette sensation de l’eau ruisselant sur ma peau ; j’ai toujours adoré ça. Puis vient le moment de se rhabiller. J’ai choisi une robe noire qui arrive à mi-cuisses, plutôt décolletée, avec des bas noirs et des bottes. Je sors sur le banc à l’extérieur des vestiaires et me retrouve alors face à cet homme, assis sur le banc d’en face, en train de lacer ses chaussures. Je souris intérieurement ; cela ne peut pas être une coïncidence : il a dû rester à peine 15 minutes dans l’eau. Je remonte la fermeture Éclair de mes bottes, attrape mon sac et monte les escaliers sans le regarder. Je sens ses pas derrière moi ; mon cœur s’accélère : je suis convaincue qu’il veut me parler. Puis rien.

Je sors de l’établissement et me dirige vers ma voiture tout en me disant que je ferais bien d’être un peu moins présomptueuse ; tous les hommes ne me courent pas après ! C’est alors que j’entends une voix derrière moi. C’est lui. Je souris et me retourne. Il me dit alors « On a déjà dû te le dire, mais tu m’as carrément excité avec tes tatouages. » Je suis un peu étonnée du côté très direct de ses propos ; non, on ne l’avait jamais dit de cette façon ! Il me demande alors si on peut aller boire un verre. Me disant qu’après tout rien n’était plus grisant que d’aller vers l’inconnu, je lui réponds que je suis d’accord et le suis jusqu’à sa voiture. Cette part d’inconscience m’excite autant qu’elle m’inquiète.

Alors que je m’assieds, je vois son regard se poser sur mes jambes. Alors qu’il conduit, il en profite pour frôler ma jambe chaque fois qu’il passe une vitesse. Le contact de sa main m’étourdit ; je décale légèrement ma jambe afin qu’il soit plus franc, ce qui a également pour effet de faire remonter ma jupe jusqu’au liseré de mes bas. Il pose carrément sa main sur ma cuisse alors qu’il regarde droit devant. Il ne dit pas un mot. Si je ne sentais pas le contact de sa main brûlante sur ma cuisse, je pourrais penser qu’il est totalement indifférent à mes charmes.

Il s’arrête sur un parking situé sur la place du centre-ville et reste dans la voiture, attendant que je descende. Sans aucun scrupule, il regarde mes fesses. J’aime son côté direct, sans équivoque.

Nous marchons une minute et entrons dans un bar. Nous nous installons à l’intérieur à une table légèrement en retrait, et nous commandons deux cocktails maison. Nous sommes assis côte à côte, devant une petite table ronde. La chaleur de nos corps bouillonnants de plaisir doit se sentir à des kilomètres à la ronde. Je me sens fébrile.

La discussion reste tout d’abord banale ; nous parlons de la piscine. Je lui explique que d’habitude je viens plutôt un autre jour ; lui, au contraire, vient toujours nager le mardi, ce qui explique que nous ne nous sommes jamais croisés. La discussion est banale, mais les gestes ne le sont pas. Je caresse le pied de mon verre. Il regarde ma main aller de haut en bas avec envie ; mon geste est lent, équivoque. Je le regarde dans les yeux. Il passe alors sa main sous la table et la pose sur mon genou. Il le masse un instant, puis commence à remonter doucement sous ma robe, se glisse sous le fin tissu et arrive jusqu’à la dentelle de mes bas. J’écarte un peu les jambes, ne pouvant me retenir. Ma main ne bouge plus ; elle serre mon verre maintenant. Ses doigts grimpent, explorent, caressent ma peau. Je me mords la lèvre tandis qu’il frôle le tissu de mon string. Un de ses doigts s’immisce dessous. Je me rapproche alors un peu de lui et, tandis que nos lèvres se rencontrent, ma main prend la direction de son entrejambe et n’est pas déçue du voyage : il semble prêt à passer à la suite, de toute évidence, et son jean le laisse à l’étroit. Il me murmure à l’oreille qu’il n’habite pas loin et me propose de continuer chez lui. Alors que j’acquiesce, il part payer et nous partons à pied en direction d’un immeuble qui est à quelques mètres du bar. Je comprends mieux le regard complice du barman quand nous sommes entrés…

Il ouvre la porte et, à peine refermée, il m’attrape et me serre contre lui en m’embrassant. Je lui enlève son tee-shirt ; j’aime sentir sa peau chaude et parfumée de chlore. Ses mains ne savent plus où aller, tantôt sur mes seins, tantôt sur mes fesses. Il soulève carrément ma robe pour les pétrir avec envie. Pendant ce temps, je défais les boutons de son jean et le laisse glisser le long de ses jambes. Je m’accroupis et commence à lécher son sexe à travers son caleçon. Il gémit en me caressant les cheveux. N’y tenant plus, il baisse de lui-même son caleçon, et son sexe se dresse vers moi. Il est beau, et donne envie immédiatement de le prendre en bouche. Il lui reste un petit goût de javel qui n’est pas du tout désagréable. Il me laisse faire quelques minutes puis me prend par la main et m’emmène dans sa chambre.

Il me retire ma robe, mes sous-vêtements. Je suis debout devant lui, ne portant plus que mes bas. Je retire mes bottes et m’allonge sur le lit où il s’empresse de me rejoindre, m’embrassant à nouveau. Ses doigts vont directement vers mon antre trempé, et il semble satisfait à cette sensation. J’attrape son sexe et commence à le caresser comme ce verre tout à l’heure, doucement. Tandis qu’il me caresse les seins, sa langue se promène maintenant sur mon corps. Elle semble vouloir parcourir le chemin de mes tatouages qui le mène droit vers mon clitoris. Sa langue s’y attarde, tourne, le presse. Je bascule la tête en arrière, ferme les yeux, et sens l’orgasme monter. Je ne peux retenir un cri de jouissance.

Il enfile alors rapidement un préservatif et me pénètre sans ménagement. Ses coups de hanches se font brusques, il est débordé par son envie. J’agrippe ses fesses, y plante mes ongles et l’accompagne dans ce mouvement. Puis il se retire et me tourne. Je suis maintenant à quatre pattes, le menton sur le dessus de lit, les fesses relevées et cambrées avec provocation. Il me prend par derrière tout en me pénétrant l’anus d’un doigt. Il semble vouloir tester ma réaction. Je gémis de plus belle, un nouvel orgasme m’envahit. Mes mains se crispent et tirent le dessus de lit. Il se retire alors et présente son gland à l’entrée de mes fesses. Il pousse doucement, m’observe. Je soupire de plaisir : il sait qu’il peut y aller. Et il ne s’en prive pas.

Les va-et-vient sont rapides. Il tient fermement mes hanches, je me cambre de plus belle. Je crie telle une lionne, ne me souciant plus d’être discrète tellement je perds pied. Il gémit également à chaque coup de hanches, et l’entendre ainsi m’excite encore davantage. Puis il laisse tout son poids me tomber dessus. Je m’allonge alors et sens son sexe tressaillir. Il reste allongé ainsi, puis se retire doucement. Il me caresse l’épaule et me dit « C’était vraiment trop bon ! »

Je lui souris. Je sens encore mes jambes trembler de trop de jouissance. Il me faut quelques minutes pour me ressaisir. Il m’apporte un grand verre d’eau fraîche que je descends d’un trait. Il m’a vraiment donné chaud ! Il a remis son jean mais est resté torse nu, comme si une fois nos ébats passés la pudeur était revenue. Il me propose sa salle de bain si je le souhaite, mais j’ai envie de garder son odeur sur moi : j’aime tellement me sentir collante de la sueur d’un homme qui a joui en moi… Je me rhabille et il me ramène au parking de la salle.

Il sort de la voiture pour me dire au revoir. Il me tire vers lui et m’embrasse langoureusement en plaquant ses mains sur mes fesses. Je passe mes bras autour de son cou et lui rends ce baiser. Peut-être qu’un jour je le reverrai ; je ne connais même pas son nom, mais tout le charme est dans ce genre de rencontre furtive et brève…

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